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Avertissement

par séverin

Un après midi au service de Lady Agnès

Quelques jours auparavant j’avais fait la connaissance de Lady Agnès de façon fortuite sur facebook. Lady Agnès était amie avec une relation. Je lui avais envoyé une invitation pour entrer  en contact. Je m’étais présenté, soumis parisien dans la cinquantaine, aimant les jeux de cordes et d’esprit. J’ai été surpris par la rapidité et la concision de la réponse “demain midi chez moi, prévois l’après midi, viens encagé et pas de sous vêtements, jamais avec moi”. Suivait l’adresse …

Le matin j’avais pu dénicher une cage et je la portais pour la première fois. Etrange sensation d’un sexe prisonnier et de la toile rêche du pantalon frottant dessus. A l’heure dite je me présentais chez Lady Agnès, le coeur battant autant que les tambours du Bronx.

“La porte est ouverte”
J’entrais intimidé comme jamais.
“Tout droit et au fond à gauche, cuisine”.

L’appartement était sombre et plein d’un parfum fort et sensuel, mélange de bougies d’encens et de ce parfum qu’aiment apparemment les Anges.
Je trouvais la cuisine, vaste.

“Ce sera ton domaine pour le moment. Tu vas d’abord te déshabiller et passer le petit tablier que tu trouveras sur la chaise.

Je m’éxécutai, tombai le pantalon et la chemise, me demandant si Lady Agnès m’observait de quelque part. Je passai le tablier qui en fait était vraiment bien petit laissant largement découvertes mes fesses.

“Très bien petit homme, prépare moi le déjeuner, les instructions sont sur la table et quand c’est prêt fais le moi savoir.”

Heureusement pour moi Lady Agnès semblait connaître les limites vite atteintes de mes talents culinaires et la tâche était dans mes “cordes”, prémonition que ce mot ...
Une petit quart d’heure plus tard je pouvais annoncer fièrement “je suis prêt Madame”

“PARDON ?”
Le ton était sans ambiguïté, j’avais commis une erreur
“Je suis prêt Lady Agnès”
“Mieux et que cela ne se reproduise JAMAIS, viens par ici avec le plateau”.

J’avançai tremblant mon petit plateau dans les mains et mon petit tablier comme seul vêtement, dans une grande indécence. Lady Agnès était dans la pièce dans un grand fauteuil, mes yeux n’osaient la regarder et restaient obstinément fixés sur le sol.

“Mes hommages Lady Agnès …” bredouillai je

“Approche petit homme, tends moi le plateau et mets toi à 4 pattes devant moi, comme tu vois je n’ai pas de table mais tu pallieras très bien à ce manque.”
Je me retrouvais ainsi à 4 pattes devant Lady Agnès le petit tablier ne couvrant rien de ce qu’elle pouvait voir. Je sentis qu’Elle déposait le plateau sur mon dos.

“Il serait fâcheux pour moi mais surtout pour toi que mon verre de vin se renverse, donc tiens toi bien immobile, sinon …”.

Et Lady Agnès partit d’un rire qui me glaça.
Il n’y avait pas grand chose sur ce plateau mais Lady Agnès devait manger lentement ; ce ne pouvait être la qualité de ma gastronomie qui l’incitait ainsi à déguster. Je sentais l’engourdissement me gagner. Je tentai de résister, de penser à autre chose, d’imperceptiblement bouger … mais au bout de ce qui me sembla une éternité je ne pus résister et j’entendis un grand bruit de verre qui tombe et de liquide qui se répand. Je sentis d’abord le vin couler sur mon dos puis une énorme brûlure me déchira les fesses après qu’Elle ait eu retiré le plateau.

“Je t’avais prévenu petit homme” hurla-t-Elle avant qu’un nouvel éclair enflamme mes fesses, pire que le précédent.
“Lève toi et suis Moi”.

Elle me conduisit dans une autre pièce de l’appartement, sombre celle là.

Ton erreur mérite châtiment, tu en es d’accord ?”
“Oui Madame”
À quoi pour seule réponse j’eus un coup de cravache à travers le dos.
“Oui Lady Agnès”
Un nouveau coup de cravache “Pour que tu t’en souviennes cette fois ci, petit homme”.
Elle me fit avancer et me plaça face à une croix de Saint André. En moins de 2, Ses mains expertes eurent tôt fait d’attacher mes 4 membres aux montants, solidement. Le silence s’installa. Parfois j’entendais le cliquetis de Ses talons, au loin ou plus près … la pièce était dans une obscurité presque totale. Alors que je commençais à me décontracter un peu dans le silence et la pénombre ambiants, une morsure me prit l’ensemble du dos et cela venait de loin … un fouet. Un bruit que je n’oublierai pas emplit d’un seul coup l’espace. Je hurlais. Comme ce genre de manifestations sonores ne devait guère être du goût des voisins, Lady Agnès me bâillonna prestement. Puis à nouveau le silence avant que le sifflement de la lanière de cuir ne déchire à nouveau l’air puis mon dos. Je cambrai les reins dans un geste totalement impudique.

Derrière moi Lady Agnès riait. Et d’autres coups de fouet zèbrèrent encore un peu plus mon dos, à chaque coup je prenais des postures de plus en plus désordonnées et parfois obscènes ce qui plaisait apparemment beaucoup à Lady Agnès.

“Je crois que tu as compris désormais, n’est ce pas petit homme ?”
Je hochais la tête en signe d’assentiment toujours entravé par le bâillon.

“Après pareil traitement quoi de mieux qu’un bon bain ?”
Je confirmais de la tête.
“Ha ha ha ha mais petit homme il ne s’agit pas de toi ! le bain est pour Moi et d’ailleurs tu vas aller le préparer. Quand tu auras fini tu passeras la cagoule opaque que tu trouveras et tu M’appelleras”.
Lady Agnès me libèra de mes attaches et m’aida à descendre de la croix et à reprendre mon équilibre.

J’allai vers la salle de bains et fit couler le bain, ajoutai le bain moussant, allumai les bougies, un peu de musique, puis je passai la cagoule qui me plongea dans un noir absolu et j’avertis Lady Agnès que Son bain était prêt.

Le cliquetis des talons à nouveau avant d’entendre Ses différents vêtements tomber à même le sol tellement impudique mais invisible par moi, puis Elle entra dans le bain et me félicita pour la qualité du travail. J’en fus tellement content que mes yeux s’embuèrent. “Passe moi le savon …” je tâtonnai puis lui tendis “frotte Moi le dos …” je m’éxécutai toujours dans l’obscurité totale. “Tu masses bien petit homme dommage que tu aies été si maladroit plus tôt ... maintenant les jambes et ne t’avise pas de monter trop haut …”.

Le bain dura un long moment, je lavai, massai Lady Agnès pendant de longues minutes, je dus même lui servir un verre de vin toujours dans le noir … Quand Elle sortit de la baignoire Elle me donna le drap de bain pour que je La sèche. Je l’entendis partir avec Ses vêtements.

“Très bien petit homme dans 5 minutes tu pourras ôter la cagoule, prendre tes affaires et partir, tu auras peut être le droit de Me servir à nouveau …”


Quand la porte se referma je me dis que ce n’était certainement pas la dernière.

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